Sujet : Les sorties nocturnes au Japon
Introduction :
Dans ce blog, je ne vous ai que très peu parlé de quoi se compose une soirée au Japon. En effet, la détente en extérieur est très prisée dans ce pays car les habitats sont généralement très petits et l’on y vit presque uniquement pour dormir.
D’autre part la patronne est généralement la seconde mère de ses clients, en effet la clientèle est jeune et raconte toutes ses histoires personnelles (travail, famille, cœur). Bref avec deux trois bières, on philosophe sur la vie ou on raconte sa journée après le boulot pour se détendre avant de rentrer chez soi.
Cette semaine nous avons atterri dans un nouveau izakaya inconnu malgré le fait qu’il soit à 2min à pied de notre piaule. Celui-ci appartient aux minuscules accueillant les habitués du quartier. Echange interculturel très instructif à base de : « les japonais sont fous ! », « moi je parle français mais que pour dire bonjour » ou encore « ils ont tous des cheveux comme toi en France ? ». Bref c’était marrant car une rencontre avec le vrai Japon fait de vieux japonais qui disent ce qu’ils pensent.
Transition : L’izakaya est avant tout l’occasion d’un diner sympa avant de rentrer sagement à la maison OU d’enchainer sur un karaoké (ce qui fait une magnifique transition pour ma deuxième partie).
II. Le karaoké (カラオケ) : un monument de culture
Ici le Karaoké est une institution, d'ailleurs dans presque toutes les langues du monde karaoké se dit... "karaoke". L'étymologie se trouve dans kara, vide et oke début du mot orchestre : que l’on peut chanter sans orchestre. C’est une pratique très récente qui remonte aux années 1970, mais il y a eu un tel engouement qu’on en retrouve presque partout aujourd’hui. Chaque grand carrefour a son karaoké, rien qu’à 3 min de chez moi je peux en localiser trois ou quatre…
A la différence des karaokés européens, ici on chante en famille ou entre amis mais pas plus de 10 personnes généralement, et surtout que entre gens que l’on connaît. Bref y’a pas une foule d’inconnu qui se foutent de ta gueule des que tu interprètes Goldorak. Les gens se filment, s’amusent et chantent faux car tout le monde s’en fout de bien chater ou pas, un grand moment de détente pour une majorité de japonais.
B. A consommer avec modération
Bref personnellement je trouve ça sympa mais ça tourne quand même rapidement en rond, c’est pour ça que je me limite généralement à une sortie par mois au karaoké et essayant d’alterner les gens avec qui j’y vais.
(Vous remarquerez, chers iepiens que je respecte scrupuleusement le galop d’essai en m’essoufflant complètement sur le II. 2, en plus en meublant avec des titres de chansons)
Ouverture : j’en ai pas
1 Comments:
allez je te mets 10 ou 11 sur 20. La note classique a l'IEP.
Damien
By Anonyme, at 21:25
Enregistrer un commentaire
<< Home